Secteur Amiens-centre, églises de la paroisse : St-Roch, St-Jacques, Cathédrale, Sacré-Cœur et St-Leu.
Paroisses Hebdo n°313
Chers paroissiens,
Avant de commencer cet édito, permettez-moi de vous remercier pour votre accueil chaleureux. C'est une joie d'arriver dans la belle ville d'Amiens et votre paroisse. En ce dimanche 14 septembre, nous célébrons la fête de la Croix Glorieuse, une fête qui nous invite à contempler non pas l'instrument de supplice, mais le signe victorieux de notre salut.
La croix, qui fut jadis symbole d'infamie et de souffrance, est devenue par le mystère pascal le signe par excellence de l'amour infini de Dieu pour l'humanité. C’est pourquoi nous l’accrochons sur nos murs, la hissons sur les sommets des montagnes, l’élevons à la croisée des chemins et la portons fièrement autour de nos cous.
En 326, sainte Hélène découvrit les reliques de la Sainte Croix au pied du Golgotha. Quelques années plus tard, son fils l’empereur Constantin fit édifier au même endroit la basilique du Saint Sépulcre. Nous fêtons aujourd’hui, en union avec les orthodoxes la dédicace de cette basilique, mais également l’arrivée des reliques en Europe, sauvées des Perses par l’empereur Héraclius en 630.
Sur les portails de la cathédrale, aucune représentation du Christ en croix ne nous accueille. Le Christ est toujours représenté vivant, que ce soit Celui qui reviendra à la fin des temps, tenant les glaives dans ses mains, ou celui qui jugera les vivants et les morts ou enfin celui qui nous bénit. Ce “Beau Dieu d’Amiens” est le plus proche de nous, Il nous enseigne que le Christ est bien vivant aujourd’hui et que nous sommes, comme le disait notre pape Léon, dans sa main.
Que cette fête ravive notre foi et notre espérance, et qu'elle nous encourage à porter avec dignité nos croix quotidiennes, dans l'assurance que le Christ nous précède sur le chemin et nous conduit vers la vie éternelle.
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Paroisses Hebdo n°312
La rentrée, c’est le grand bal des agendas : reprise du travail, activités sportives, réunions diverses, projets associatifs… On remplit les cases à toute vitesse, on cale les rendez-vous comme un jeu de Tetris, et à la fin, on se dit qu’on a vraiment une vie de ministre. Mais au milieu de tout ça, qui prend le temps de nourrir sa foi ?
On croit parfois que le catéchisme pour adultes, c’est pour les « débutants » ou les « recommençants ». C’est vrai qu’il leur est précieux. Mais il est tout aussi vital pour les pratiquants réguliers. Car si les homélies du dimanche éclairent nos vies et exhortent nos volontés, elles ne peuvent tenir seules le rôle d’une formation complète. Le catéchisme, lui, expose de manière organique, ordonnée et synthétique toutes les vérités de notre foi. Il ne se limite pas à un commentaire ponctuel, mais trace une vue d’ensemble qui nourrit l’intelligence et affermit le cœur.
Un nouveau cycle commence*. C’est l’occasion d’ouvrir le catéchisme de l’Église Catholique non pas comme un manuel scolaire à apprendre par cœur, mais comme un véritable trésor : une clé pour lire sa propre vie adulte, ses choix, ses épreuves et ses responsabilités à la lumière de Dieu. Revenir aux bases, c’est renforcer ses convictions, trouver des mots justes pour témoigner auprès de ses proches, et goûter la joie d’une foi vivante et réfléchie.
Dans un monde qui bouscule les repères et qui met à l’épreuve la fidélité chrétienne, cette formation n’est pas un luxe. Elle est un service d’Église, une manière de rendre des disciples solides, enracinés et capables de témoigner. Le catéchisme ne se contente pas de transmettre un savoir : il façonne un art de vivre et une capacité d’aimer.
Alors, plutôt que de subir un agenda déjà surchargé, faisons le choix de ce qui construit vraiment. La foi ne réclame pas seulement des gestes rituels, elle demande à être comprise, assumée et portée. Le Christ nous appelle à bâtir notre vie sur le roc. Ne laissons pas passer cette chance.
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