Secteur Amiens-centre, églises de la paroisse : St-Roch, St-Jacques, Cathédrale, Sacré-Cœur et St-Leu.
Paroisses Hebdo n°195
Quelle est ma place dans ce monde ? Comment aimer et être aimé ? Quel est le projet de Dieu pour moi ? Les jeunes se posent ces questions de manière plus forte encore que leurs aînés. Surtout lorsque, entre 18 et 30 ans, ils se situent à un embranchement de leur vie. Pour répondre à ces questions, l’Église invite tous les deux ou trois ans dans un pays différent les jeunes du monde entier pour un rassemblement mondial, un temps fort de prière, de formation, de rencontres et de joie : les Journées Mondiales de la Jeunesse (JMJ).
Le Pape Jean-Paul II, fondateur des JMJ en 1985, voulait manifester aux jeunes la confiance que l’Église met en eux. Dès leur élection, Benoît XVI puis le pape François ont prolongé cette intuition : donner l’occasion à des jeunes de tous horizons et de tous pays de se rencontrer et de faire l’expérience de l’amour de Dieu.
Cet été, les jeunes pèlerins de notre diocèse partiront pour une première étape à Lourdes avant de rejoindre le Portugal, pays hôte des JMJ 2023. Ils seront accueillis par les familles du pays pour une première semaine en diocèse. Ils rejoindront ensuite les autres groupes du monde entier qui convergeront vers Lisbonne pour une semaine d’événements culturels et spirituels qui s’achèvera par une veillée de prière où un million de jeunes seront rassemblés autour du Saint Père. Le lendemain, la Messe finale présidée par le Pape sera le point culminant des JMJ.
Notre diocèse se mobilise et compte sur vous !
Les inscriptions sont déjà ouvertes via le site internet de notre diocèse ! Le Diocèse d’Amiens s’engage pastoralement, en accompagnant les jeunes sur place, et financièrement, afin de rendre cette aventure accessible à tous. Vous aussi, vous pouvez apporter votre contribution à cette aventure par votre générosité et par votre prière. L’auteur de ces lignes peut vous le confirmer : les JMJ, ça peut changer une vie ! L’Église a besoin des jeunes, et les jeunes ont besoin de l’Église : soyons donc nombreux à les soutenir
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Paroisses Hebdo n°194
Le pape François a institué en 2019 un dimanche de la Parole, le 3 ème dimanche du temps ordinaire, pour nous inviter à repenser la place que doit avoir la Parole de Dieu dans notre vie de foi. Dans ce Motu Proprio, il soulignait l’importance de connaitre la Parole de Dieu : « sans l’Écriture sainte, les événements de la mission de Jésus et de son Église dans le monde restent indéchiffrables. De manière juste, saint Jérôme pouvait écrire : “Ignorer les Écritures c’est ignorer le Christ”».
Dans la Bible, c’est par la parole que Dieu crée : « Dieu dit » et ce qu’il dit existe. La parole est la véritable force créatrice. C’est aussi par la parole, par un dialogue entre Dieu et l’homme, que commence l’histoire de l’humanité́ . Notons en ce sens que c’est par la parole que l’homme se distingue de l’animal.
En parlant, l’homme établit une relation. Lorsque la parole manque ou est dévoyée par la colère, la jalousie ou tout autre sentiment négatif, il se produit une rupture qui peut conduire au meurtre du frère ou susciter rivalité ou vengeance, comme on le voit avec Caïn et Abel.
Parce que Dieu crée et recrée sans cesse, quels que soient les égarements de l’homme, sa parole est source de vie. La Bible le répète inlassablement aux enfants d’Israël et c’est ce que, citant le livre du Deutéronome (8, 3), Jésus dira à Satan : « L’homme ne vit pas seulement de pain, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu » (Lc 4, 4).
L’Evangile de saint Matthieu ce dimanche nous montre Jésus se retirant en Galilée, c’est-à-dire au nord du pays d’Israël. C’est là qu’il inaugure son ministère public, démarche paradoxale pour un peuple qui attendait son salut venant plutôt du sud ! Mais il s’agit là d’un déplacement à la lumière de ce que le Seigneur avait dit par le prophète Isaïe, et que Jésus réalise. Il se mit alors à proclamer : « Convertissez- vous... », puis il appela des disciples à sa suite. En écoutant la Parole de Dieu, nous pouvons, comme les premiers disciples, nous laisser saisir par l’inattendu de Dieu et entendre chaque jour cette invitation de Jésus à nous convertir.
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Paroisses Hebdo n°193
Chaque année, le principal temps fort œcuménique demeure la « Semaine de prière pour l’unité des chrétiens» qui, depuis 1908, rassemble des chrétiens de toutes confessions du 18 au 25 janvier où nous fêtons la conversion de saint Paul. « Œcuménisme ? Unité des chrétiens ? Oui bien sûr, je suis pour, c’est logique. Mais franchement, cela ne me concerne pas directement. J’ai d’autres priorités, comme l’annonce de la foi et le souci des pauvres, parce que des non-croyants et des personnes démunies, il y en a beaucoup autour de moi, mais des orthodoxes ou des protestants je n’en connais pas tant que ça, et puis de toute façon ils sont chrétiens, donc tout va bien... »
Cette attitude, qui est peut-être la nôtre, est tout à fait compréhensible au premier abord, mais elle mérite toutefois d’être interrogée. En tout cas, la Messe nous y invite. Chaque dimanche nous célébrons l’Eucharistie, le « sacrement de l’unité ». Et après la consécration le prêtre prie : « accorde-nous d’être un seul corps et un seul esprit dans le Christ » (PE III). D’ailleurs, Jésus lui-même, lors de la dernière Cène où il institua l’Eucharistie, invoqua par quatre fois l’unité de tous ses disciples de tous les temps et pria : « Que tous, ils soient un, comme toi, Père, tu es en moi, et moi en toi. Qu'ils soient un en nous, eux aussi, pour que le monde croie que tu m'as envoyé » (Jn 17, 21).
Pour que le monde croie... L’Eglise ne peut pas adéquatement remplir sa mission sans tendre vers cette unité. Benoît XVI a autrefois souligné ce « lien étroit qui existe entre le devoir de l’évangélisation et le dépassement des divisions existant entre les chrétiens ». Selon lui, l’unité est « un moyen et presque un fondement pour annoncer de façon toujours plus crédible la foi à ceux qui ne connaissent pas encore le Sauveur ou qui, même s’ils ont reçu l’annonce de l’Evangile, ont presque oublié ce don précieux » (Discours du 15 novembre 2012).
Alors, que pouvons-nous faire pour participer à l’effort œcuménique de l’Église ? Le Concile Vatican II nous enseigne qu’il n’y a « pas de véritable œcuménisme sans conversion intérieure » et que « c’est du renouveau de l’esprit, du renoncement à soi-même et d’une libre effusion de charité que naissent et mûrissent les désirs de l’unité » (Décret sur l’œcuménisme, n. 7). Ainsi, « cette conversion du cœur et cette sainteté de vie, ensemble avec les prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout l’œcuménisme et peuvent à bon droit être appelées œcuménisme spirituel » (n. 8).
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Paroisses Hebdo n°192
En août 2005, Benoît XVI, pape depuis quelques mois, rassemblait un million de jeunes à Cologne à l’occasion des JMJ. Contre les prédictions des médias qui l’ont toujours mésestimé, Benoît XVI bien que déjà âgé a su, tant par sa manière d’être, humble et joyeuse, que par ses paroles, limpides et profondes, toucher les intelligences et les cœurs de ces jeunes, les marquer durablement et lesamener à Jésus.
La cathédrale de Cologne, plus ample encore que la nôtre, a été édifiée pour conserver les reliques des Rois mages. Il était donc tout naturel que le thème de ces JMJ, « Nous sommes venus l’adorer », soit extrait de l’évangile de l’Epiphanie, rejoignant ainsi la célébration de ce dimanche.
Voici quelques extraits de la méditation de ce mystère par Benoît XVI : « "En entrant dans la maison, ils virent l'enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui". Chers amis, il ne s'agit pas d'une histoire lointaine, survenue il y a très longtemps. Il s'agit d'une présence. Ici, dans la sainte hostie, Il est devant nous et au milieu de nous.
Comme en ce temps-là, il se voile mystérieusement dans un silence sacré et, comme en ce temps-là, se dévoile précisément le vrai visage de Dieu. Il est présent comme en ce temps-là à Bethléem. Il nous invite au pèlerinage intérieur qui s'appelle adoration. Mettons-nous maintenant en route pour ce pèlerinage et demandons-lui de nous guider. »
« "Et, tombant à genoux, ils se prosternèrent devant lui. Ils lui offrirent leurs présents : de l'or, de l'encens et de la myrrhe". Tel est le sommet de tout l’itinéraire : la rencontre se fait adoration, s'épanouit en un acte de foi et d'amour qui reconnaît en Jésus, né de Marie, le Fils de Dieu fait homme. Comment ne pas voir préfigurée dans le geste des Mages la foi des Apôtres et de tous les saints. Le secret de la sainteté est l'amitié avec le Christ et l'adhésion fidèle à sa volonté. "Le Christ est tout pour nous", disait saint Ambroise. Que le Christ soit tout pour vous ! »
« Soyez-en vraiment convaincus : le Christ n'enlève rien de ce qu'il y a de beau et de grand en vous, mais il mène tout à sa perfection, pour la gloire de Dieu, pour le bonheur des hommes, pour le salut du monde. »
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