Secteur Amiens-centre, églises de la paroisse : St-Roch, St-Jacques, Cathédrale, Sacré-Cœur et St-Leu.
Paroisses Hebdo n°254
Nous fêtons cette année les cinq ans du Patronage Saint-Roch, centre de loisirs paroissial situé près du Parc de la Hotoie ; cinq années de joies et de projets, que nous aurons l’occasion de célébrer ensemble lors de la fête paroissiale de fin d’année. Depuis cinq ans, des centaines d’enfants ont déjà été accueillis par des dizaines d’animateurs bénévoles enthousiastes et généreux. Merci mon Dieu !
Mais pourquoi cette œuvre, bien qu’encore jeune et modeste, a-t-elle du sens ? Elle en a d’abord pour notre société, à l’heure où l’écroulement du niveau scolaire et l’ensauvagement des cours de récréation remettent l’éducation au cœur de l’actualité. Un patronage est un lieu où se pratique le goût de l’effort, du mérite, de l’autorité et du respect, sans que cela nuise le moins du monde à la joie, à l’amitié, à la créativité et aux surprises !
C’est un lieu d’éducation où les grands montrent l’exemple et sont au service des petits. Lentement, ces derniers deviendront des hommes et des femmes responsables sur qui on pourra compter.
Au-delà de cette vocation éducative, un patronage a aussi et peut-être avant tout une vocation surnaturelle. Il est une réponse à l’invitation du Seigneur : « Laissez venir à moi les petits enfants ! » Parce qu’il favorise la rencontre du Christ et le développement de l’enfant dans toutes ses dimensions humaine, spirituelle et relationnelle, le patronage est une école de sainteté.
En cela, il est un soutien pour les parents qui, aussi motivés soient-ils, ont souvent du mal à assurer seuls la transmission de la foi. Comme une vigne, un patronage ne porte du fruit que dans le temps. Il faut du labeur, de la persévérance, assumer les hivers et les coups de froid, émonder la vigne…
Et le temps des vendanges n’est pas encore celui de la dégustation du vin! Notre patronage a déjà donné lieu à des conversions ; il donnera peut-être naissance à des vocations ; et il sème déjà des graines de sainteté. Si j’arrive au Ciel, j’espère bien que je les verrai encore pousser !
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Paroisses Hebdo n°253
Depuis que le saint pape Paul VI l’a institué en 1959, le 4e dimanche de Pâques, dit « du Bon Pasteur », est devenu pour l’Eglise catholique la Journée mondiale de prière pour les vocations. Mais pourquoi prier pour les vocations ? La réponse la plus simple consiste à renvoyer au commandement de Jésus en Mt 9, 37 38 : « La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le maître de la moisson d’envoyer des ouvriers pour sa moisson. »
Toutefois, ce commandement sous forme de parabole, laisse des questions en suspens : qui sont les ouvriers que le maître doit envoyer pour la moisson ? D’où les envoie-t-il? Pourquoi ne les enverrait-il que si nous le lui demandions ? Et pourquoi parlons-nous de prière pour les vocations (vocatus en latin = appelé) alors que dans la parabole il est question non pas d’appel, mais d’envoi ?
Alors, qui sont les ouvriers ? Paul VI pensait surtout aux prêtres, aux religieux et aux religieuses, à ceux qui se sont consacrés entièrement au service de la mission de l’Eglise. Dans son message pour cette Journée mondiale le pape François a élargi la question en parlant de la vocation personnelle de chacun, insistant sur le fait que tous les chrétiens sont appelés à œuvrer dans la vigne du Seigneur, que tous sont missionnaires (missus en latin = envoyé).
D’où le Seigneur envoie-t-il ces ouvriers ? Ils ne tombent pas du ciel ! Dieu ne peut qu’envoyer ceux qui parmi nous répondent à son appel. Or, pour y répondre, il faut d’abord l’avoir entendu. Dieu appelle-t-il suffisamment ?Devons-nous l’encourager par nos prières ?
Il semble plus raisonnable de penser que le problème n’est pas du côté de Dieu qui appelle sans cesse, mais de nous qui ne savons pas écouter. D’ailleurs, la prière n’est-elle pas d’abord écoute ? Prier, n’est-ce pas dire « que ta volonté soit faite » ? Prier pour les vocations, c’est vouloir conformer sa vie à la volonté de Dieu en toutes choses, les petites comme les grandes, et c’est vouloir donner l’exemple d’une vie entièrement déterminée par l’appel et l’envoi divins.
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Paroisses Hebdo n°247
Ces mots résonnent dans le cœur des disciples, encore ébranlés par les événements extraordinaires qu'ils ont vécus. Ils reviennent d'Emmaüs, où le Seigneur s'est fait reconnaître à la fraction du pain. La joie et l'étonnement les habitent, mais aussi la peur et l'incrédulité. Jésus, ressuscité, se tient au milieu d'eux, apportant la paix et dissipant leurs doutes.
Il leur montre ses mains et ses pieds, marqués par les clous de la crucifixion. « C'est bien moi ! » leur dit-il. Il mange même devant eux pour prouver sa réalité. Mais plus que cela, il ouvre leur intelligence à la compréhension des Écritures. Le Christ souffrirait, ressusciterait, et la conversion serait proclamée en son nom, pour le pardon des péchés, à toutes les nations.
Et maintenant, il les appelle à être les témoins de cette Bonne Nouvelle ; non pas simplement des spectateurs, mais des acteurs engagés. Ils sont invités à partager ce qu'ils ont vu et entendu, à proclamer la vie nouvelle en Christ. Leur mission commence à Jérusalem et s'étend aux quatre coins du monde.
Quelle responsabilité ! Être les témoins de la résurrection, des promesses accomplies, de la grâce offerte à tous. Leur avenir est à co-construire avec le Christ, en pure fraternité. Ils ne sont pas seuls dans cette démarche de vie. Le Seigneur les escorte, patiemment, dans leur présent, pour les guider vers la compréhension et les conduire à un avenir commun.
Chaque génération, à son tour, reçoit cette mission. Nous aussi, aujourd'hui, sommes appelés à être les témoins. À partager la Bonne Nouvelle, à vivre en accord avec elle, à ouvrir nos cœurs et nos mains pour accueillir la vie en plénitude.
Que cette parole résonne en nous, comme une invitation sacrée : « À vous d'en être les témoins. »
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Paroisses Hebdo n°251
Nous fêtons ce dimanche la Miséricorde Divine. Cette fête, instituée en l’an 2000, est liée à une demande de Jésus à Sœur Faustine, religieuse polonaise du début du XXe siècle.
Après la première apparition en 1931, elle écrit : « Je vis Jésus-Christ, vêtu d’une robe blanche. Il levait la main pour bénir et l’autre main reposait sur son cœur. De son vêtement, légèrement entrouvert sur la poitrine, s’échappaient deux grands rayons lumineux : un blanc et l’autre rouge. » (…) Alors Jésus me dit : « Peins un tableau, représente-moi tel que tu Me vois, avec au-dessous l’inscription : "Jésus, j’ai confiance en Vous !" ».
Jésus a promis ensuite d’accorder des grâces particulières à ceux qui vénéreraient cette image : la grâce du salut, celle de faire de gros progrès sur la voie de la perfection chrétienne, et la grâce de bien mourir.
Sur cette image, Jésus a le regard baissé, lui donnant cette raison : « Mon regard sur cette image est le même que celui que j’avais sur la croix ». Parce que Jésus ne veut pas mettre mal à l’aise le pécheur (comme avec la femme adultère), il ne nous fixe pas du regard, tel un juge. Avec une délicatesse extrême, il nous donne la possibilité de confesser notre péché, pour être pardonner. C’est alors qu’Il posera son regard sur nous. Les deux rayons du tableau signifient le sang et l’eau qui jaillirent de son cœur ouvert par la lance (Jésus précisera : « Les rayons blancs représentent l’eau qui purifie les âmes, les rouges symbolisent le sang qui est la vie des âmes »).
Le fond noir de la toile nous rappelle enfin que Jésus seul est la vraie lumière, celle qui luit dans les ténèbres (Jn 1,5). Si vous ne connaissez pas cette image, vous pouvez la découvrir et la vénérer dans la cathédrale, à gauche du chœur devant la chapelle Notre-Dame-de-Pitié, et vous pourrez en profiter pour dire un chapelet à la Divine Miséricorde en vous laissant regarder et aimer par celui qui est venu nous sauver.
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